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L'hypnose c'est...

Un exercice de neuroplasticité et de la neuroscience.

 

Mobiliser vos ressources internes pour activer un processus d’autoguérison.

Un état de conscience modifiée dans lequel vous êtes bel et bien conscient.

Votre conscient observe et collabore avec votre inconscient dans le travail à effectuer.

Induit par le relâchement musculaire et mental pour accéder à un état cérébral spécifique, permettant un travail de l’inconscient efficace en vue de résoudre la problématique.

Photo zen thérapie avec un bonsaï

L'hypnose ce n'est pas...

Une perte de contrôle, ni de la manipulation.

L’accès à l’hypnose dépend de la volonté de la personne, pas d’une influence extérieure. Ce n’est pas l’hypnothérapeute qui a le pouvoir, mais bien vous.

 

Du spectacle ou de la magie.

Vous restez bien présent, en maîtrise de vous-même, de vos gestes et de vos paroles.

 

Du sommeil ou de la méditation.

Vous ne dormez pas durant la séance, vous êtes simplement détendu.

Les zones du cerveau actives sous hypnose diffèrent de la pratique de la méditation.

 

Une fabulation.

Les bienfaits sur l’organisme sont réels et ont été scientifiquement prouvés dès les années 90.

L'hypnose d'un point de vue neuroscientifique

Les bénéfices de l'hypnose ont été scientifiquement prouvé à partir des années 90 grâce à l'arrivée de l'imagerie cérébrale, notamment l’IRM fonctionnelle, révélant quelles parties du cerveau sont actives sous hypnose. Dans le domaine, Patrick Rainville est particulièrement connu pour ses recherches sur la gestion de la douleur, ou encore Marie-Elisabeth Faymonville pour ses études dans le cadre de l’anesthésie chirurgicale.

L'hypnose est un état cérébral spécifique, dit de conscience modifiée, permettant de mettre en place des changements bénéfiques au niveau cellulaire et neuronal. L’hypnose sollicite volontairement des fonctions automatiques du cerveau, les parties inconscientes, pour leur demander d'effectuer un travail précis sur une problématique donnée. 
C'est un mécanisme de neuroplasticité qui influence l'influx nerveux pour créer de nouveaux circuits cérébraux. Ces nouvelles associations se forment grâce aux nouveaux neurones que nous créons naturellement, sur un cycle récurrent d'environ deux à trois semaines. Le cerveau d’un être humain est composé de plus de 80 milliards de neurones. L'hypnothérapie est une opportunité d’influencer la manière dont ils sont interconnectés.

L’hypnose fait appel notamment à la mémoire et à l’imagination pour établir un système d’autoguérison, par l'intermédiaire de micro changements cellulaires faisant évoluer progressivement nos croyances, nos réactions instinctives (mécanismes d'adaptation/survie), et notre système de pensée au global, ce qui influence positivement notre rapport aux autres et notre perception du monde extérieur. L’hypnothérapie participe ainsi à faire évoluer les schémas de pensée qui freinent votre quotidien. C’est en quelque sorte une mise à jour système, ayant une influence sur l’ensemble de l’organisme pour le rééquilibrer.

Prises de vue d'un scan IRM du cerveau zones actives sous hypnose
imagerie cérébrale hypnose

Comment l'hypnose stimule l'activité cérébrale ?

Il a été observé dans les études réalisées que l’hypnose : 

 

Renforce le sentiment de sécurité grâce à la focalisation sur le moment présent, permettant d'exclure les peurs et les projections pour créer de nouvelles associations neuronales efficaces.

 

Renforce l'activité du nerf vague en activant le système nerveux parasympathique, enclenchant un processus anti inflammatoire. Réduit le stress et l’inflammation. 

 

Les corps mamillaires, travaillant de pair avec l’hippocampe (centre de la mémoire), permettent de créer de nouvelles associations neuronales quel que soit le sujet, et même de nouvelles connexions vis à vis d'événements passés, changeant la perception, la charge émotionnelle associée, et parfois même les scénarios du passé. 

 

Les ondes cérébrales alpha et thêta de l’état d’hypnose permettent une fluidité de circulation des informations dans le corps calleux, qui connecte les deux hémisphères cérébraux pour renforcer la communication entre le cerveau gauche et le cerveau droit.

 

Active le cortex cingulaire antérieur, impliqué notamment dans la production d’images mentales, ainsi que le contrôle de l’attention.

Active les régions occipitales, pariétales et précentrale provoquant selon l’individu visions, mouvements, et diverses sensations.  

 

Le niveau de connexion entre l’insula (réseau en lien avec les sensations corporelles intérieures) et le cortex préfrontal dorsolatéral (réseau du contrôle exécutif) s’accroît. L’attention se porte alors sur les sensations internes et les fonctions corporelles, focalisation favorable à la relaxation.

Favorise la conscience de soi : augmente l'activité du cortex préfrontal médian, siège de la conscience de soi, et l’influence qu’il a sur le cerveau émotionnel, la zone limbique, en le contrebalançant. 

 

Active le gyrus cingulaire antérieur, chef d'orchestre distribuant les informations entre les différentes zones du cerveau sous hypnose. 

 

Permet la libération sensorielle des émotions refoulées (abréactions) et les gestes de lutte ou de fuite qui n'ont pu avoir lieu en état d’immobilisation (freeze) lors d’un choc émotionnel : relâche la pression sur l’amygdale qui se régule, perd en réactivité.

 

Réactive le cortex préfrontal dorsolatéral permettant d’intégrer les informations vécues lors d’un traumatisme isolé ou répété, limitant son influence sur le présent, et favorisant sa résolution.

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